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dimanche 2 septembre 2012

Soleil glacé.





J'honore ta puissance,
Ta grandeur et ta gloire
Soleil glacé de mon esprit
Cascade d'où jaillit
 Des courants de douleur.


Dominique Lancastre . Copyright 2012

samedi 1 septembre 2012

José le Moigne: Silence





Silence

Dans le silence assez profond
pour que le vent y perde son étoile
le plus coupable n’est pas l’arbre
ni le ver qui s’agite dans le fruit déjà mort
mais l’homme
qui sans autre raison
que la violence de ses propres concepts
affale la misaine
de son frêle radeau

©José Le Moigne
Les Trois Îlets
9 octobre 2003
in « Poèmes du sel et de la mer »
L’Arbre à paroles éditeur

Imasango: Pour tes mains sources






Amour embarcadère


J’ouvre tes fenêtres
D’un pas
Sur le chemin

De nos veines



Je te verse le réel

En moissonnant

La transe des gestes

Légués à l’évasion




J’égraine nos racines

Cousues aux matins neufs

En clair-obscur




Je retiens toute sève

Façonnée à nos tempes

Pulvérisant

De vierges paysages

Le quotidien




Je te lègue embarcadère et horizon

Et ma terra incognita


(AUX EDITIONS BRUNO DOUCEY)











Née en Nouvelle-Calédonie, Imasango passe son enfance entre Nouméa et la brousse où elle retrouve les racines de son métissage, avant d’effectuer des études de lettres en Europe et en Amérique du Sud. Passionnée de musique, de danse et de calligraphie, fascinée par les caractéristiques plastiques de la typographie, elle a longtemps préféré « exposer » ses poèmes plutôt que de les publier. Trois de ses textes sont parus aux éditions Bruno Doucey dans l’anthologie Outremer – Trois océans en poésie. (Source Editions Bruno Doucey)

Le Bel Incendie d'Ernest Pepin




« Femme d’embruns brûlés
Et de bourgeons d’étoile
Qui crayonne les cyclones
La monture des marées
Et par ravine chaude où sommeille ta chaleur
Redonne au monde le bel incendie
La première étincelle
La parole inconsolée des mythes »




Robert Notenboom: "Il n'y a pas d'hivers"





"après bien des méandres
"j'arrive où le fleuve s'abandonne à la mer
"mes yeux fermés sourient
"dans le calme enfin trouvé
"au souvenir juvénile
"des cascades éblouies"

("Il n'y a pas d'hiver" éditions LGR Racine)