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samedi 24 septembre 2011

Interview Joseph Zobel




Entre Bambous et Ikebana











mercredi 21 septembre 2011

LOINTITUDE de Patricia LARANCO.


Guy Chaty à propos de Lointitude


Un long poème déchirant et désespéré sur la condition humaine à partir des sensations physiques du poète et de ses impressions mentales, d’où jaillissent des moments de complétude – parfois dérisoires – sur l’état de vie et le bonheur d’écrire.
Son corps n’est pas sûr. «  Ce corps / qui traverse le temps / est-il toujours / le même corps ? » Ce corps est « orphelin / de l’antique fusion… ». La peau « ne défend plus…de l’écorchure à vif ». Les pleurs sont suspects : « mais ce n’est pas lui qui vagit, / c’est / cette béance qui fend son torse en deux… ».
Les mots mêmes du poète le mènent à l’exil. « cracher un mot de poésie » « C’est un peu comme se jeter hors de son corps ». Et cela « vous perd pour le réel ».





Le sommeil est un refuge : « N’avoir plus en guise de conscience que ça : / l’obscurité tournée au-dedans d’elle-même ». Ainsi que le repliement : « Je ne suis jamais plus heureuse que quand je redeviens la boule basique. Que quand je me rétracte pour regagner mon état originel » et une forme de « plénitude » : « Plein . Comme une miche de pain. / Tel est ce moment jubilatoire. / Tel est ce moment insignifiant. / Sur lequel il n’est rien à dire. Car il ne se passe rien. En dehors du silence doré. »
Tout cela se résume en « lointitude », synthèse d’éloignement et de solitude.
Des bonheurs vrais : les roses, les souvenirs de la petite-fille de la grand-mère de l’Île Maurice, un poème « Un souffle qui s’étire / parfois vers l’infini ».
Une poésie sans concession, qui va au plus profond par la force des images et des mots purifiés.
 
 
Guy CHATY.
 in revue Poésie / première, N°47.


http://patrimages.over-blog.com/

Ce corps

qui traverse le temps
est-il toujours
le même corps ?
Ce corps-moi, suite d’avatars
est-il unité ou
mouvance ?
Qu’aurait à dire cette voix
juvénile à cette voix mûre ?
Que répondrait cette autre voix
de vieillard à ce qu’elle était
voici quelques trente ans plus tôt ?





Nous
nos visages successifs
qui ne se rencontrent
jamais
que par le biais du souvenir
mais qui auraient tant à
s’apprendre !



BIOGRAPHIE.

Née en 1955 à Bamako (Mali) d'un père français et d'une mère originaire de l'Ile Maurice,Patricia Laranco a passé son enfance d’abord en Afrique Noire, puis sur le territoire français, dans les Charentes. Par la suite, son adolescence s’est déroulée dans le sud-ouest de la France, où elle a poursuivi des études supérieures d’histoire, avant de venir s'établir à Paris où elle réside depuis 1979. Elle a exercé successivement les professions d'animatrice et d'employée de bibliothèque. Elle a publié à ce jour sept recueils de poèmes et collaboré (en tant que poète, mais aussi en tant que critique littéraire et auteur d’articles) à de nombreuses revues littéraires (« Phréatique », « Diérèse », « Les Cahiers de Poésie », « Décharge », « Verso », « LittéRéalité », « Jointure », « Inédit nouveau », « Les Cahiers du Sens », « Le Cerf-Volant », la revue mauricienne « Point-barre »…) ainsi qu'à quelques anthologies et sites internet. Elle est membre du Comité de lecture de la revue « Jointure ».


http://patrimages.over-blog.com/ 




Outre l’écriture poétique, Patricia Laranco s’adonne également à la photographie, au collage photographique et à la peinture. Elle a eu l’occasion de donner des conférences sur la poésie de l’Océan Indien et de faire des interventions d’animation poétique et d’éveil à la poésie en milieu scolaire, dans un collège parisien.


http://patrimages.over-blog.com/ 




Copyright@dominiquelancastre

mardi 13 septembre 2011

"Théatre d'ombres" de Michèle Jullian.





Une autre vision de la Thaïlande.



Originaire du Palais de Calais. Michèle Julian a parcouru certains pays d’Asie. Mais, c’est en Thaïlande qu’elle va poser ses valises. Ses nombreux récits de voyage lui ont donné l’idée d’écrire un roman  dont l’intrigue se déroule en Thaïlande. Michèle Julian n’est pas à ses débuts.
Elle a travaillé à France Inter où elle a participé à de différentes émissions de radio avec Marcel JULLIAN (premier président d’antenne 2) qui fut son mari pendant de nombreuses années. Directrice de casting pour la télévision (France 2, France 3), elle a également écrit et participé à l'élaboration de différents films pour la télévision. Elle a co-écrit « un jour » avec Marcel Jullian. Elle a participé à la rédaction du scénario de la série Beaumanoir.
Théâtre d’ombres, son premier roman nous entraine dans une Thaïlande tout à fait différente.


Crédit photo Michèle Jullian




Une jeune femme apprend l’existence d’un demi-frère thaï à la mort de son père. Elle se lance sur les traces de ce petit frère et de la femme inconnue à qui son père a fait un enfant. C’est à travers cette recherche que l’on découvre la Thaïlande. Ce qui nous frappe le plus dans ce roman ce sont les faits marquants de la société thaïlandaise,  avec sa culture et ses problèmes politiques.   L’un des moments forts du roman est  lorsque l’auteur nous présente les femmes Karens vivant à la frontière entre la Thaïlande  et la Birmanie  dans des conditions assez difficiles.  Seule une personne ayant rencontré les femmes Karens peut en parler avec autant de précision.


Crédit photo Michèle Jullian 




 Au-delà de l’intrigue qui nous tient en haleine. Ce roman présente une image différente de  la Thaïlande  à un public plutôt habitué aux atmosphères de fête permanente des bars et des lumières multicolores. Ce n’est pas un guide pour touriste en quête de sensation forte. Mais plutôt une analyse, une vision de la Thaïlande par un œil étranger, un œil occidental qui fut touché par la simplicité, la manière de faire de la société thaï avec ses qualités, mais aussi ses défauts.Théâtre d’ombres est publié aux Éditions de la Frémillerie et disponible à la Fnac, sur amazon.fr et en librairies. 

  http://www.michjuly.typepad.com/

lundi 12 septembre 2011

"Toutes ces choses qu'on ne s' est pas dites" de Marc Levy.


Sélection d' Alexandre Tellim auteur de Trempage Kréyol
Marc Levy en compagnie d'Alex J. Uri de France Télévisions

Julia est dessinatrice dans un studio d’animation new-yorkais. Au travail comme à la maison, elle ne perdait, jusque là, jamais le fil de son histoire : un mariage en pleins préparatifs, un amoureux et des amis fidèles, Tilly la loutre son personnage à succès.
Seulement, la mort de son père bouleversera irrévocablement le cours des choses. Julia devra affronter d’une façon peu commune certains épisodes de son passé familial et sentimental.
Marc Levy nous offre ici un voyage extraordinaire à travers le temps et l’espace. Du show grandiose de New-York à la Guerre froide à Berlin, il nous invite à une incroyable évasion placée sous le signe de l’inconditionnelle relation père-fille. Une histoire pleine d’imagination facilement raccordée à notre réalité, et qui nous rappelle de toujours saisir l’occasion de se parler de toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites.
Extrait

Photo Alex J.Uri rédacteur en chef à France Télévisions


Anthony observait sa fille pendant qu’elle regardait ses dessins. Et soudain, le visage de Julia se figea. Ses yeux s’écarquillèrent, elle entrouvrit les lèvres comme si l’air venait à lui manquer. Etait-il possible que la magie d’un trait de fusain rouvre ainsi toute une mémoire ? Ce visage suspendu à une grille, cette fossette esquissée au bas du menton, cette légère esquille qui exagérait la pommette, ce front presque insolent, la ramenaient tant d’années en arrière, vers tant d’émotions passées.


Marc Levy

Photo Alex J.Uri rédacteur en chef  à France Télévisions

Marc Levy est un célèbre écrivain français né le 16 octobre 1961 en région parisienne. Il est l’auteur de douze ouvrages tous publiés chez Robert Laffont, dont le premier « Et si c’était vrai… », écrit en 2000, a été récompensé et porté à l’écran en 2005.


Photo Alex J. Uri  rédacteur en chef à France Télévisions

Avis



Le succès de Marc Levy pourrait résider dans la fluidité de son écriture alliée aux épisodes historiques marquants des métropoles mondiales où évoluent ses personnages passionnés et proches de la réalité. Un peu d’humour, de romance et de coups du destin ajoutés à sa recette font des ses publications des succès dont on raffole.(Texte d'Alexandre Tellim)

dimanche 11 septembre 2011

"You're Beautiful" d' Annick Perez.

Publié chez Philippe Rey 

Deux citations.

« Le comble de l’intelligence, c’est la bonté » (You're beautiful,Annick Perez)

« La mort, c’est peut-être ordonner ce qui est en désordre » (You're beautiful, Annick Perez)

Artiste peintre et écrivaine, Annick Perez a publié déjà quatre romans avant You’re beautiful , éditions Philippe Rey. Celui qui ne fut pas choisi, Editions Michel Hagège,1998. Des yeux trop noirs, Editions Michèle Hagège, 1999. Je cherche, Michalon, 2002. Luka, Fayard, 2005.

L’histoire commence brutalement. Un accident. Trois jours après avoir rencontré l'étrange et belle Septembre, Othello est violemment renversé par un bus. Il est plongé dans le coma. Les médecins le condamnent, ils vont bientôt prélever son cœur, mais lui, pleinement conscient de ce qui l'entoure, a une furieuse envie de vivre. Septembre retrouve Othello. Le seul moyen de tout arrêter, c'est elle. Qui sauvera l'autre ? A découvrir……
Une très belle histoire. Une histoire très émouvante. Dès les premières pages le lecteur se passionne pour Othello au point d’incarner ce personnage. A chaque page on a envie de savoir la suite des évènements. 123 pages, une écriture puissante  pendant lesquelles Annick Perez nous captive et nous tient en haleine jusqu’au bout. Excellent roman à lire, à relire et à conseiller en ce mois de septembre



                                    


                                      http://www.annickperez.fr/livres.htm

samedi 10 septembre 2011

Pablo Poblète, poète Franco-Chilien.


Photo par Christelle Westphal
Artiste Art-visuel

Pablo Poblète
Poète Franco-Chilien
Artiste en Arts Visuels
Concepteur Culturel.
Membre de la Francophonie Internationale,
 Cercle Richelieu-Senghor Paris
Pdt. de l'Assoc. Culturelle Francophone, "Émergence -Amazonias"
et Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques.*


Image couverture Pablo Poblète

Je m’appelle La Voix Perdue 

elle te parle d’après son fond marin

jeune mémoire qui n’a jamais pu atteindre

tes rivières ensorcelantes

je m’appelle  Jeune Voix Sacrifiée

qui n’a jamais pu te dire

ce que aujourd’hui j’ai voulu te dire

du fond de mon Ciel Liquéfié 







Image couverture Christelle Westphal


Cours ! Petite fille de l’Amazonie 

Cours ! Avec ta peau-écorce-tropicale

baptisée par le tonnerre et la pluie

baptisée par un feuillage millénaire

au nom d’un chant et paroles-racines

au nom d’une écriture qui jaillit

entre la flore endémique 

et un mystère lointain

secrètement fécond





Ouvrages



1)Voyage vers la Terre de l'Utopie la Plus Lointaine, 
2)Poème d'Amour à Une Disparue
3)Poème d'amour à un Saint Contaminé
4)Poème d'Amour d'un Immigrant Clandestin à Marianne
5)Poème d'Amour à une Petite Fille de l'Amazonie. 




Pablo Poblète par Axel Maugey.
Axel Maugey est écrivain, Poète, Maître Conférencier, Professeur Universitaire à Paris et Montréal, Chroniqueur à Canal Académie de l’Institut de France. Expert sur la Francophonie Internationale. Officier de la Légion d’Honneur.




Pablo Poblète, dans le recueil intitulé : Poème d’Amour d’un immigrant Clandestin à Marianne Chante avec lyrisme son amour pour la France et, à sa façon qui est celle d’un homme de passion, il prend la défense des opprimés, de ceux qui rêvent de cette France à la fois rêve, désir, aspiration. La France si féminine, Pablo Poblète la chante avec munificence. Il faut lire et apprécier cette poésie inspirée, inspirante. Avec ce nouveau recueil de poèmes, Pablo Poblète entre dans la cour de poètes français et francophones qui comptent. Sa très vive sensibilité et son lyrisme nous touchent. En poète souverain, il donne de belles réponses à ceux qui s’inquiètent de ne pas voir d’humanité dans la mondialisation. (Axel Maugey).







E-mail contact : poesiepablopoblete@gmail.com


Contact Pablo Poblète pour commander ses livres récents: poesiepablopoblete@gmail.com


https://sites.google.com/site/itineranceenportraitsvegetaux/

vendredi 9 septembre 2011

La Véranda de Dominique Lancastre par Nicolas Pien.

.
« La Véranda » n’est pas seulement un roman au sens traditionnel – européen, oserait-on dire - du terme, comme l’indique sa couverture, c’est une rêverie, un agglomérat de souvenirs, réels ou fantasmés, de fragments, de visions, arrachées à l’enfance, de détails aussi, lâchés dans une phrase qui suit une mémoire qu’on imagine déjà lointaine, se confondant dans la nuit antillaise. C’est la Grivelière, c’est un ouragan, c’est une case dont s’échappe la rumeur de la mémoire … La rumeur s’est propagée sur Internet qu’un auteur osait dans une langue simple, mais pas dans une langue d’enfant, réinventer une forme moderne du conte. Vérification fut faite. Les soixante-seize pages de « La Véranda »achevées, nous nous demandâmes si nous n’avions pas nous-mêmes, une nuit, été assis dans la Véranda, à écouter l’oncle René, à écouter notre propre enfance. L’histoire se poursuivait. L’histoire ne pouvait se poursuivre qu’avec d’autres. Et c’est alors qu’est née l’idée, soufflée par Dominique Lancastre de convoquer une classe de collège dans la Véranda pour que chacun puisse, déjà, interroger  sa mémoire et donc, interroger son avenir. Proposer la lecture du roman à des adolescents de quatorze ans  afin de leur donner le goût de la narration ancrée dans la matière antillaise. L’idée a grandi. Nous sommes heureux d’annoncer qu’une classe de quatrième du collège de Sainte-Luce étudiera ces pages en les prolongeant en dialoguant avec l’auteur, avec sa langue, avec ses souvenirs, avec son imagination, avec ses questions. « La Véranda se tut alors » lit-on à la fin du roman. La véranda se réveilla, aimerait-on dire. Et alors ? Et alors nous promettons de rendre compte ici de cette expérience qui se déroulera à l’automne prochain sous les auspices de l’oncle, de ses compagnons et de leurs histoires.
Pour le collège de Sainte-Luce,
M. Pien Nicolas, professeur.