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samedi 6 août 2011

L'Exil selon Julia de Gisèle Pineau.


L’Exil selon Julia c’est un peu l’exil de tout antillais. Difficile de vivre dans cette Ile-de-France inhospitalière, au cœur des années 60, lorsqu'on est une petite Guadeloupéenne exposée à la compassion ou à la dérision des " Blanche-Neige ", " Charbon et Cie " ou autres appellations pas vraiment drôles... Gisèle a une alliée : Julia, dite Man Ya, la grand-mère, venue en France pour fuir les brutalités de son mari.( une question bien antillaise que traite  ici Gisèle Pineau).
 Man Ya qui ne se résout pas à cet ici-là de froideur et de mépris, à ces villes bétonnées, à ces mots indéchiffrables, à cet hiver continuel. Pour l'enfant Man Ya sera le refuge d'amour et de sagesse ; elle lui donnera la plus belle patrie qui soit, celle de ses mots et de sa mémoire chantante.

Nous retrouvons dans Man Ya tous les Man Ya de l’île. Celle de notre enfance. Une Man Ya qui nous parle, nous comprend et que l'on adopte au fur et à mesure de ces pages merveilleuses. Des pages que l’on quitte difficilement. Un roman qu’on a envie de relire une fois la dernière page terminée. On retrouve ici la magie de Gisèle Pineau, romancière Guadeloupéenne qui nous transporte dans ses souvenirs d’enfance. On s’y attache très vite. Si on a jamais lu Gisèle Pineau peut- être L'exil selon Julia est un excellent début pour faire connaissance avec elle.(A.W.A)

1 commentaire:

  1. Et je dirai même si on l'a déjà lu, je crois que l 'on s'attache très vite à cet écrivain; on s'approprie très vite le rôle de ses personnages; je pense que l'exil concerne pleins d'antillais dans les années 60 et là encore on peut facilement s'attacher à cette histoire . Nanadydy

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