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vendredi 29 juillet 2011

K comme Kolombie-Béké-Kola (La trilogie de Hugues Pagésy)


Dans les années soixante, chômage et démographie galopante, poussent le gouvernement de l'époque à favoriser le départ des jeunes antillais vers la France, via le BUMIDOM. On va assister dès lors, à un véritable exode des forces vives de ces départements.
" Partir pour France " est un rêve que caresse en secret nombre de jeunes Guadeloupéens, fascinés par les récits dithyrambiques que racontent ceux qui reviennent de ce pays. Mais la France, n’est la Guadeloupe, et souvent l’adaptation dans ce nouveau pays, ne sera pas aussi aisée que cela.
Le héros de KOLOMBIE, va connaitre les pires difficultés dans sa quête de réussite sociale, et ce, dès son arrivée au Havre en descendant du Colombie ce paquebot blanc, sur lequel il a fait la traversée, et dernier trait d’union entre son pays et lui.
Rien ne lui sera épargné dans cette France qu'il croyait généreuse. Mais curieusement, il saura affronter les difficultés et résister à toutes les tentations. Pour sa mère restée au pays et la jeune fille qui va entrer dans sa vie, la volonté de s'en sortir sera présente à chaque instant de sa vie.



Deuxième volet de la trilogie que Hugues Pagésy consacre à la période post-coloniale, Béké est loin d'être simplement une fiction.
Il est difficile pourtant de croire que ce récit est simplement inventé, car au sortir de la colonisation, le pouvoir ne change pas de mains.
Il reste attaché à ceux qui "possèdent", comme le personnage principal de ce roman qui s'autorise bien des libertés, en toute impunité.

Si ce récit commence comme un conte, on comprend très vite que l'auteur n'a pas l'intention de nous raconter une histoire à faire peur aux enfants.
Jean-Edouard de Moufia, fortuné béké, n'a qu'un désir, s'offrir de très jeunes filles afin d'assouvir ses plus bas instincts. Malheur à ceux qui se mettent en travers de sa route.
Cet intouchable, ou du moins qui pensait l’être, se fera pourtant piéger par une jeune fille à peine sortie de l'adolescence.





Troisième volet de la trilogie que l'auteur consacre à une période allant de 1950 à 1970, Kola raconte l'histoire de deux jeunes qui se rencontrent dans un avion et que le destin va unir pour le reste de leur vie. Cette histoire qui parait invraisemblable est pourtant tirée d'une histoire vraie. Quel est ce secret qui lie ces deux jeunes qui quittent leur île pour aller faire des études en France ? L'auteur nous entraine dans un labyrinthe dont on est loin d'imaginer où il nous conduira.









Les trois romans sont publiés par les Editions Nestor en Guadeloupe et peuvent être commandés chez l'éditeur.( Contact@editions-nestor.com)
Disponible dans toutes les librairies de Guadeloupe et de Martinique.Il est possible de discuter avec l'auteur Hugues Pagésy sur facebook.
(Source: Editions Nestor)

2 commentaires:

  1. Il est toujours interessant de connaître ou de rencontrer des auteurs qui nous parlent d'histoires qui nous touchent de près ou de loin; le premier roman, oui et même si nous antillais, on n a pas connu le BUMIDOM. nos parents oui mais on a connu le malaise qui nous fait nous interroger sur notre identité propre, et qui je pense ,est toujours d'actualité , certes sous une autre forme, enfin le deuxième roman aussi toujours d'actualité mais de manière plus subtile, et le troisième je me laisserai bien tenter pour connaitre l'histoire de ces deux jeunes,aucun indice donc on n a pas envie de résister. Nanadydy

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    1. De plus en plus d'auteurs Antillais sautent le pas et ne laissent plus dormir leurs écrits dans des tiroirs. Il faut encourager cette démarche car l'illetrisme est en progression constante dans nos régions. De jeunes auteurs ont décidé de prendre les taureaux par les cornes et tentent de faire leur place dans ce monde littéraire ou pendant trop longtemps les mêmes ont occupé le terrain sans jamais donner aux autres la possibilité de s'exprimer. Aujourd'hui on assiste à un renouvellement des auteurs, pour la plus grande joie d'un lectorat qui était à la recherche de nouveaux talents. Je prêche pour ma paroisse bien sûr, mais je suis à l'écoute de tous ceux qui me sollicitent. Il n'y a pas de concurence entre nous. Je suis toujours sensible à la démarche des auteurs débutants, et les faire bénéficier de mon expérience est une immense joie pour moi. Je peux certifier que Dominique Lancastre à Paris a le même état d'esprit, et qu'il mène un combat qui mérite d'être souligné. Avancer tous ensemble ne peut qu'aboutir à des résultats positifs. Hugues Pagesy

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