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jeudi 29 décembre 2011

La Darse Rouge by Ernest Pepin.



Après une aventure  rocambolesque aux éditions Desnel lors de la publication de Toxic Island, un roman très intéressant d’ailleurs et un passage rapide  comme le vent , chez Vent D’ailleurs , Le Soleil Pleurait. Le poète et écrivain Ernest Pépin finit l’année 2011 en beauté en signant un polar La Darse Rouge chez Caraibeditions, une maison d’édition implantée aux Antilles Guyane et qui semble attirer certains auteurs connus, puisqu’un auteur martiniquais s’était lui aussi lancé dans la publication de polar. Un roman qui fut couronné dans l’ombre. Mais qui existe bien.


D’après wikipédia : Le roman policier (familièrement appelé « polar » en France) est un genre de roman, dont la trame est fondée sur l'attention d'un fait ou, plus précisément, d'une intrigue, et sur une recherche méthodique faite de preuves, le plus souvent par une enquête policière ou encore une enquête de détective privé. L'abréviation policier (pour roman policier) est également utilisée. Le genre policier comporte six invariants : le crime ou délit, le mobile, le coupable, la victime, le mode opératoire et l'enquête. Le roman policier recouvre beaucoup de types de romans, notamment le roman noir, le roman de suspense, et le thriller. Si l'action est transposée au minimum d'un siècle en arrière, on pourra le qualifier raisonnablement de roman policier historique. Il existe également des romans policiers de science-fiction.



Mais à quoi donc ressemblent ces polars antillais. Y a-t-il une différence ? Qu’est ce qui pourrait bien y avoir de si palpitant à faire regretter Simenon ?. Nous vous laissons le soin de découvrir. Bonne lecture, en espérant qu'Agatha Condé nous en gratifie un en 2012 aussi.


mardi 1 novembre 2011

Alain Mabanckou: "Demain j'aurai vingt ans".

Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d'indépendance sous la houlette de "l'immortel Marien Ngouabi", chef charismatique marxiste. Les épisodes d'une chronique familiale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleur : le père adoptif de Michel, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace ; maman Pauline, qui a parfois du mal à éduquer son turbulent fils unique ; l'oncle René, fort en gueule, riche et néanmoins opportunément communiste; l'ami Lounès, dont la soeur Caroline provoque chez Michel un furieux remue-ménage d'hormones ; bien d'autres encore. Mais voilà que Michel est soupçonné, peut-être à raison, de détenir certains sortilèges... 










Au fil d'un récit enjoué, Alain Mabanckou nous offre une sorte de Vie devant soi à l'africaine. Les histoires d'amour y tiennent la plus grande place, avec des personnages attachants de jeunes filles et de femmes. La langue que Mabanckou prête à son narrateur est réjouissante, pleine d'images cocasses, et sa fausse naïveté fait merveille.( source Amazon)


Alex J. Uri , Alain Mabanckou 

Alain Mabanckou
Crédit photo Alex J. Uri


lundi 24 octobre 2011

Rencontre avec Marlène Lanoix auteure de "Morceaux de vie"

Crédit photo D. Lancastre
Quoi que l’on pense, la valeur d’une société repose non seulement sur la grandeur intellectuelle et culturelle des hommes qui la composent et qui ont toujours su garder la tête hors de l’eau, mais elle repose aussi sur la persévérance de ceux qui volontairement s’enfoncent davantage tous les jours sans crier au secours.
C’est aussi de la grandeur.
C’est l’extrême forme de dénonciation, la pire.
La conscience des autres.

Je rêve de m’abêtir
.





Crédit photo D.Lancastre


Marlène Lanoix en compagnie de Dominique Lancastre lors de la journée mondiale de la misère et de l'exclusion à la bibliothèque des Trois îlets. Marlène Lanoix avait fait le déplacement pour  s'entretenir avec les enfants de l'école des Trois-îlets pour donner sa définition de la misère et de l'exclusion, participant ainsi à un débat avec l'auteur de la Véranda Dominique Lancastre.



Reprise de l'interview de France Antilles (source)

INTERVIEW de Marlène Lanoix écrivaine : « Partager des émotions par la lecture »

Propos recueillis par J. C.-B. France-Antilles Martinique 14.03.2011
« Je lisais tout ce qui me tombait sous la main! C'était le seul moyen de s'évader d'un quotidien difficile, la possibilité de se réfugier dans un monde imaginaire »

Reçue à la médiathèque, à l'invitation de la ville du Morne-Rouge, pour présenter son « Morceaux de vie » , Marlène Lanoix parle de sa passion pour les mots.

Engagée dans la vie associative notamment pour la défense de . l'environnement mais aussi sur les questions de la parentalité, acteur de la vie politique locale, on vous découvre aujourd'hui femme de lettres. Comment vous présenteriez-vous aujourd'hui ?
J'ai maintenant 60 ans. Je suis originaire du Vauclin et je suis la troisième d'une famille de huit enfants. Comme beaucoup d'entre nous, je suis partie en France tenter ma chance. J'avais 25 ans et j'y ai passé six années avant de revenir en Martinique. Je travaille aujourd'hui pour une collectivité et j'ai deux grands garçons, des hommes devrais-je dire! J'ai toujours eu la passion de lire. A l'école d'abord où j'ai dû lire tout ce qu'on m'a proposé, à la maison ensuite où le Reader's Digest nous faisait découvrir le monde. Tout était bon à lire! C'était aussi le temps des correspondants avec lesquels on échangeait les nouvelles de nos quotidiens.
Vous nous présentez aujourd'hui votre deuxième ouvrage, « Morceaux de vie » . Le premier, « Le mari des autres » , a été publié en 2003, autrement dit hier. Comment et pourquoi êtes-vous venu à l'écriture ?
« Morceaux de vie » est en réalité le premier recueil que j'ai écrit. C'est le fruit de réflexions très personnelles que j'ai couché sur le papier au jour le jour. Du fait de leur caractère autobiographique, j'ai longtemps préféré, par pudeur, les garder par derrière moi. Et puis, je suis tombée, dans un magazine féminin, sur un article. Ce qu'il en ressortait, c'est que l'amour était meilleur avec le mari des autres! De là est né mon premier roman. Sous couvert d'une écriture fraîche et légère, j'y analyse la structure familiale antillaise et singulièrement la place des femmes.
Le ton de « Morceaux de vie » est plus grave, intime aussi vous l'avez dit. Pourquoi avoir franchi le pas de la publication ?
L'accueil fait à ce premier roman a été le déclic. J'ai remis en forme ces « morceaux de vie » qui, s'ils parlent de mon expérience, dans la simplicité ou la douleur mais sans être fixé dans un temps linéaire, peuvent susciter une certaine identification, car je crois que l'émotion est universelle. Partager des émotions par la lecture ou l'écriture peut aider à supporter les difficultés, à dédramatiser des situations en voyant qu'on n'est pas seul et qu'à une situation identique il y a une infinité de dénouements possibles.
« Morceaux de vie » , Lyon, Éditions Baudelaire, 2010.
« Le mari des autres » , Case-Pilote, Éditions Lafontaine, 2003.

dimanche 2 octobre 2011

"La belle amour humaine" de Lyonel Trouillot


Comme chaque mois nous proposons un roman sélectionné par un lecteur. Mais , lorsque le lecteur est écrivain lui même, on peut s’attendre à une sélection des plus exquises. Ernest Pépin poète et écrivain guadeloupéen nous propose de découvrir le dernier Lyonnel Trouillot. Romancier et poète, intellectuel engagé, acteur passionné de la scène francophone mondiale, Lyonel Trouillot est né en 1956 dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où il vit toujours aujourd’hui. Son oeuvre est publiée chez Actes Sud : Rue des Pas-Perdus (1998 ; Babel n° 517), Thérèse en mille morceaux (2000), Les Enfants des héros (2002 ; Babel n° 824), Bicentenaire (2004 ; Babel n° 731), L’Amour avant que j’oublie (2007 ; Babel n° 969) et Yanvalou pour Charlie (2009 ; prix Wepler 2009).


Lyonel Trouillot 

Lyonel Trouillot nous revient ici avec « La belle amour humaine » publié chez Actes Sud cette année.Ernest Pépin écrivain guadeloupéen dit:


Je  suis suffoqué par le beau roman de Lyonel Trouillot «  La belle amour humaine ». Je dis Je parce que ce roman m’a pris par la main comme si j’en étais le seul lecteur. A l’évidence c’est le roman de la maturité lorsque le talent fait corps avec l’auteur et cisèle des éclats de voyance qui loin de nous aveugler console toutes les nuits.
J’ai presque envie de dire que c’est la plus belle réponse donnée au séisme car c’est un éloge à la vie.
Qui ne se souvient de la formule de Jacques Stephen Alexis. ? Notre Alexis vers lequel, de temps à autre, nous nous penchons pour récolter le beau soleil des âmes. Certains auteurs s’en souviennent et font trembler les mots avec l’élan d’une philosophie imparable : celle de la belle amour humaine.
L’histoire démarre comme un conte et de boucles en boucles, de récits de vie, en récits de vie, converge vers la question centrale : Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?
Certains l’ignorent tel le colonel Pierre André Pierre pour qui la vie se résume à la brutalité. Cette violence pachydermique qui écrase l’autre en dehors de toute considération convaincus que le pouvoir de l’uniforme et des armes en imposait parfois aux dieux. D’autres l’esquivent comme l’homme d’affaires Robert Montes onctueusement cynique et cyniquement onctueux. Deux existences totalement différentes en apparence mais qui cultivent l’amitié du Mal. Et puis, il y a les habitants d’Anse-à-Fôleur ! La sentimentale marchande d’illusions, l’accueillant Justin législateur du bonheur, l’oncle aveugle et peintre, Solène et tant d’autres ! Ils sont l’antidote, malgré la maladie de la mer, d’un monde qui racle sa pauvreté même pour trouver un rien de bonheur ! Ce rien de bonheur qui adhère à la vie comme une limace sur un mur.
La question du Bien et du Mal étant posée, Lyonel Trouillot nous emmène dans plusieurs mondes où l’art, l’amour, la mémoire, l’innocence même, s’emmêlent, se détachent, suivant le débit du « raconteur », souffleur intime de la parole de Thomas qui engendre les lieux, les personnages, les sentiments, les  émotions, tout en conduisant Anaïse vers sa destination et sa révélation.
Par notations discrètes, par touches successives, par clapotis de la parole, se dessine devant nous, un paysage humain aux polarités multiples, aux diversités extrêmes (Nord-Sud), mais à la trame sensible et mystérieuse. La belle amour humaine est là devant nous, entre voyage dans l’espace, voyage intérieur, errance existentielle, comme si les hommes ou les peuples n’étaient que des carrefours de mots, des sonates de nuits, des tangos de mer, des souffles d’amour qui sèment des rêves que nul ne peut conjurer.



C’est Anse-à-Fôleur ! C’est Haïti et ça ne l’est pas ! C’est la vie ! C’est un  rideau levé sur le sens de la ronde humaine. La vie n’est jamais qu’un ouvrage collectif ! Eh oui ! Quel usage faire de ma présence ? La réponse est dans la question même !
La belle amour humaine n’est pas seulement un roman haïtien c’est une fable universelle ! A cela se mesure l’écrivain. En cela assume t-il magnifiquement l’héritage de Jacques Stephen Alexis.
Chaque phrase est une sentence. Chaque sentence est une philosophie. Chaque philosophie renvoie à l’obsédante question du bonheur. Pour ma part, parmi tant d’autres,  je prends celle-là : toute personne devrait pouvoir être l’aide-bonheur d’une autre personne.
Lyonel Trouillot ou l’aide-bonheur de la littérature et des humains que nous sommes.

Ernest Pépin
Faugas/ Lamentin
Le 01 Octobre 2011

samedi 24 septembre 2011

Interview Joseph Zobel




Entre Bambous et Ikebana











mercredi 21 septembre 2011

LOINTITUDE de Patricia LARANCO.


Guy Chaty à propos de Lointitude


Un long poème déchirant et désespéré sur la condition humaine à partir des sensations physiques du poète et de ses impressions mentales, d’où jaillissent des moments de complétude – parfois dérisoires – sur l’état de vie et le bonheur d’écrire.
Son corps n’est pas sûr. «  Ce corps / qui traverse le temps / est-il toujours / le même corps ? » Ce corps est « orphelin / de l’antique fusion… ». La peau « ne défend plus…de l’écorchure à vif ». Les pleurs sont suspects : « mais ce n’est pas lui qui vagit, / c’est / cette béance qui fend son torse en deux… ».
Les mots mêmes du poète le mènent à l’exil. « cracher un mot de poésie » « C’est un peu comme se jeter hors de son corps ». Et cela « vous perd pour le réel ».





Le sommeil est un refuge : « N’avoir plus en guise de conscience que ça : / l’obscurité tournée au-dedans d’elle-même ». Ainsi que le repliement : « Je ne suis jamais plus heureuse que quand je redeviens la boule basique. Que quand je me rétracte pour regagner mon état originel » et une forme de « plénitude » : « Plein . Comme une miche de pain. / Tel est ce moment jubilatoire. / Tel est ce moment insignifiant. / Sur lequel il n’est rien à dire. Car il ne se passe rien. En dehors du silence doré. »
Tout cela se résume en « lointitude », synthèse d’éloignement et de solitude.
Des bonheurs vrais : les roses, les souvenirs de la petite-fille de la grand-mère de l’Île Maurice, un poème « Un souffle qui s’étire / parfois vers l’infini ».
Une poésie sans concession, qui va au plus profond par la force des images et des mots purifiés.
 
 
Guy CHATY.
 in revue Poésie / première, N°47.


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Ce corps

qui traverse le temps
est-il toujours
le même corps ?
Ce corps-moi, suite d’avatars
est-il unité ou
mouvance ?
Qu’aurait à dire cette voix
juvénile à cette voix mûre ?
Que répondrait cette autre voix
de vieillard à ce qu’elle était
voici quelques trente ans plus tôt ?





Nous
nos visages successifs
qui ne se rencontrent
jamais
que par le biais du souvenir
mais qui auraient tant à
s’apprendre !



BIOGRAPHIE.

Née en 1955 à Bamako (Mali) d'un père français et d'une mère originaire de l'Ile Maurice,Patricia Laranco a passé son enfance d’abord en Afrique Noire, puis sur le territoire français, dans les Charentes. Par la suite, son adolescence s’est déroulée dans le sud-ouest de la France, où elle a poursuivi des études supérieures d’histoire, avant de venir s'établir à Paris où elle réside depuis 1979. Elle a exercé successivement les professions d'animatrice et d'employée de bibliothèque. Elle a publié à ce jour sept recueils de poèmes et collaboré (en tant que poète, mais aussi en tant que critique littéraire et auteur d’articles) à de nombreuses revues littéraires (« Phréatique », « Diérèse », « Les Cahiers de Poésie », « Décharge », « Verso », « LittéRéalité », « Jointure », « Inédit nouveau », « Les Cahiers du Sens », « Le Cerf-Volant », la revue mauricienne « Point-barre »…) ainsi qu'à quelques anthologies et sites internet. Elle est membre du Comité de lecture de la revue « Jointure ».


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Outre l’écriture poétique, Patricia Laranco s’adonne également à la photographie, au collage photographique et à la peinture. Elle a eu l’occasion de donner des conférences sur la poésie de l’Océan Indien et de faire des interventions d’animation poétique et d’éveil à la poésie en milieu scolaire, dans un collège parisien.


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Copyright@dominiquelancastre

mardi 13 septembre 2011

"Théatre d'ombres" de Michèle Jullian.





Une autre vision de la Thaïlande.



Originaire du Palais de Calais. Michèle Julian a parcouru certains pays d’Asie. Mais, c’est en Thaïlande qu’elle va poser ses valises. Ses nombreux récits de voyage lui ont donné l’idée d’écrire un roman  dont l’intrigue se déroule en Thaïlande. Michèle Julian n’est pas à ses débuts.
Elle a travaillé à France Inter où elle a participé à de différentes émissions de radio avec Marcel JULLIAN (premier président d’antenne 2) qui fut son mari pendant de nombreuses années. Directrice de casting pour la télévision (France 2, France 3), elle a également écrit et participé à l'élaboration de différents films pour la télévision. Elle a co-écrit « un jour » avec Marcel Jullian. Elle a participé à la rédaction du scénario de la série Beaumanoir.
Théâtre d’ombres, son premier roman nous entraine dans une Thaïlande tout à fait différente.


Crédit photo Michèle Jullian




Une jeune femme apprend l’existence d’un demi-frère thaï à la mort de son père. Elle se lance sur les traces de ce petit frère et de la femme inconnue à qui son père a fait un enfant. C’est à travers cette recherche que l’on découvre la Thaïlande. Ce qui nous frappe le plus dans ce roman ce sont les faits marquants de la société thaïlandaise,  avec sa culture et ses problèmes politiques.   L’un des moments forts du roman est  lorsque l’auteur nous présente les femmes Karens vivant à la frontière entre la Thaïlande  et la Birmanie  dans des conditions assez difficiles.  Seule une personne ayant rencontré les femmes Karens peut en parler avec autant de précision.


Crédit photo Michèle Jullian 




 Au-delà de l’intrigue qui nous tient en haleine. Ce roman présente une image différente de  la Thaïlande  à un public plutôt habitué aux atmosphères de fête permanente des bars et des lumières multicolores. Ce n’est pas un guide pour touriste en quête de sensation forte. Mais plutôt une analyse, une vision de la Thaïlande par un œil étranger, un œil occidental qui fut touché par la simplicité, la manière de faire de la société thaï avec ses qualités, mais aussi ses défauts.Théâtre d’ombres est publié aux Éditions de la Frémillerie et disponible à la Fnac, sur amazon.fr et en librairies. 

  http://www.michjuly.typepad.com/

lundi 12 septembre 2011

"Toutes ces choses qu'on ne s' est pas dites" de Marc Levy.


Sélection d' Alexandre Tellim auteur de Trempage Kréyol
Marc Levy en compagnie d'Alex J. Uri de France Télévisions

Julia est dessinatrice dans un studio d’animation new-yorkais. Au travail comme à la maison, elle ne perdait, jusque là, jamais le fil de son histoire : un mariage en pleins préparatifs, un amoureux et des amis fidèles, Tilly la loutre son personnage à succès.
Seulement, la mort de son père bouleversera irrévocablement le cours des choses. Julia devra affronter d’une façon peu commune certains épisodes de son passé familial et sentimental.
Marc Levy nous offre ici un voyage extraordinaire à travers le temps et l’espace. Du show grandiose de New-York à la Guerre froide à Berlin, il nous invite à une incroyable évasion placée sous le signe de l’inconditionnelle relation père-fille. Une histoire pleine d’imagination facilement raccordée à notre réalité, et qui nous rappelle de toujours saisir l’occasion de se parler de toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites.
Extrait

Photo Alex J.Uri rédacteur en chef à France Télévisions


Anthony observait sa fille pendant qu’elle regardait ses dessins. Et soudain, le visage de Julia se figea. Ses yeux s’écarquillèrent, elle entrouvrit les lèvres comme si l’air venait à lui manquer. Etait-il possible que la magie d’un trait de fusain rouvre ainsi toute une mémoire ? Ce visage suspendu à une grille, cette fossette esquissée au bas du menton, cette légère esquille qui exagérait la pommette, ce front presque insolent, la ramenaient tant d’années en arrière, vers tant d’émotions passées.


Marc Levy

Photo Alex J.Uri rédacteur en chef  à France Télévisions

Marc Levy est un célèbre écrivain français né le 16 octobre 1961 en région parisienne. Il est l’auteur de douze ouvrages tous publiés chez Robert Laffont, dont le premier « Et si c’était vrai… », écrit en 2000, a été récompensé et porté à l’écran en 2005.


Photo Alex J. Uri  rédacteur en chef à France Télévisions

Avis



Le succès de Marc Levy pourrait résider dans la fluidité de son écriture alliée aux épisodes historiques marquants des métropoles mondiales où évoluent ses personnages passionnés et proches de la réalité. Un peu d’humour, de romance et de coups du destin ajoutés à sa recette font des ses publications des succès dont on raffole.(Texte d'Alexandre Tellim)

dimanche 11 septembre 2011

"You're Beautiful" d' Annick Perez.

Publié chez Philippe Rey 

Deux citations.

« Le comble de l’intelligence, c’est la bonté » (You're beautiful,Annick Perez)

« La mort, c’est peut-être ordonner ce qui est en désordre » (You're beautiful, Annick Perez)

Artiste peintre et écrivaine, Annick Perez a publié déjà quatre romans avant You’re beautiful , éditions Philippe Rey. Celui qui ne fut pas choisi, Editions Michel Hagège,1998. Des yeux trop noirs, Editions Michèle Hagège, 1999. Je cherche, Michalon, 2002. Luka, Fayard, 2005.

L’histoire commence brutalement. Un accident. Trois jours après avoir rencontré l'étrange et belle Septembre, Othello est violemment renversé par un bus. Il est plongé dans le coma. Les médecins le condamnent, ils vont bientôt prélever son cœur, mais lui, pleinement conscient de ce qui l'entoure, a une furieuse envie de vivre. Septembre retrouve Othello. Le seul moyen de tout arrêter, c'est elle. Qui sauvera l'autre ? A découvrir……
Une très belle histoire. Une histoire très émouvante. Dès les premières pages le lecteur se passionne pour Othello au point d’incarner ce personnage. A chaque page on a envie de savoir la suite des évènements. 123 pages, une écriture puissante  pendant lesquelles Annick Perez nous captive et nous tient en haleine jusqu’au bout. Excellent roman à lire, à relire et à conseiller en ce mois de septembre



                                    


                                      http://www.annickperez.fr/livres.htm